BODDHI
L’état de Bouddha.

BODHIDHARMA
Né à Ceylan au VIe siécle. Alla en Chine par la mer et arriva à Canton. Fondateur et premier patriarche du Zen en Chine. Pendant neuf ans, il pratiqua Zazen dans la montagne. Il vécu très vieux.

BODHISATTVA
« Bouddha vivant ». Chacun peut réaliser qu’il l’est et consacrer sa vie à aider les autres hommes en participant à la réalité sociale. Rien ne le distingue des autres, mais son esprit est Bouddha.

BONNO
Les illusions.

BOUDDHA
La racine sanscrite Boudh signifie l’éveil et Bouddha : l’éveillé. Ce mot signifie le Bouddha historique, Çakyamuni, qui vécut il y a 2500 ans, et aussi tous ceux qui ont atteint la plus haute vérité, la vraie liberté. Les maîtres peuvent être appelés Bouddhas. Nous avons tous, au fond de nous, la nature de Bouddha, l’essence originelle de la vie humaine.

ÇAKYAMUNI
Le Bouddha historique.

DHARMA
Selon la raçine sanscrite : l’ensemble des processus qui régissent la vie cosmique, les lois de l’univers, découvertes ou à découvrir. Désigne aussi parfois tantôt l »enseignement de Bouddha, Tantôt toutes les éxistences, ou bien toutes les vérités, la vérité cosmique.

DO
La voie, la plus haute vérité.

DOGEN ( 1200 – 1253 )
Le fondateur de l’école Soto au Japon. En 1223, il alla en Chine, où il pratiqua avec maître Nyojo durant quatre ans. Il revint au Japon en 1227. En 1244, il créa et s’installa au temple d’Eihei-Ji.

DOJO
Lieu où l’on pratique la méditation zen.

EGO
Le petit moi, possessif et limité, qu’il faut détruire dans la mesure où il est fait d’illusions, alors que chacun tend à lui attribuer une vérité véritable.

FUSE
Le don sans but personnel, pas seulement matériel, également spirituel.

GASSHO
Action de joindre les mains verticalement devant soi. Ne demande pas une foi objective, est symbole de l’unité de l’esprit et de l’existence.

GODO
Gardien du Dojo.

HANNYA SHINGYO
ou Makahannya haramita shingyo.C’est l’essence du Sutra de la Sagesse Suprême, l’essentiel d’un ensemble de sutras très développés que l’on trouve dans six cents livres, et le texte central du Bouddhisme Mahayana. Il est chanté dans les dojos à l’issue du za-zen.

HISHIRYO
Penser sans penser. Au-delà de la pensée.

I SHIN DEN SHIN
De mon âme à ton âme.

KARMA
Enchaînement des causes et des effets. L’acte et ses conséquences (actions, paroles et pensées, êtres et choses sont étroitement interdépendants).

KESA
Symbole de la transmission de maître à disciple. L’habit du Bouddha, l’habit du moine. Rakusu : petit Kesa, plus pratique pour la vie courante, les voyages et donné aussi aux disciples (Bodhisattvas). A l’origine, fut créé par le Bouddha. Lorsqu’il eut découvert le za-zen, Bouddha se rendit au bord du Gange, où o brûlait les morts. Il prit des morceaux de linceul, les lava dans le fleuve, les teignit avec de la terre ocre (Kasaya en sanscrit signifie : ocre) et les assembla. Le sens du kesa, dont les coutures dessinent une rizière, est : évocation du travail. Et surtout : l’étoffe la plus usagée peut devenir la plus belle, la plus sacrée, de même que l’être le plus perverti peut devenir le plus éveillé.

KIN-HIN
Après za-zen, marcher lentement selon la méthode transmise.

KOAN
Originellement : principe de gouvernement. Ici, prblème contradictoire de l’existence. Principe de vérité éternelle transmis par un maître.

KODO SAWAKI ( 1880 – 1965 )
Maître de Taisen Deshimaru, dont ce dernier à reçu la transmission ( shiho ) et l’héritage spirituel.

KOLOMO
Robe noire du moine.

KUSEN
Enseignement pendant za-zen.

MONDO
Mon : questioin, do : réponses. Questions et réponses entre disciples et maître.

MU
Absolument rien.

MUSHOTOKU
Sans but ni esprit de profit.

NIRVANA
Extinction complète des phénomènes. Désigne parfois la mort.

SAMU
Concentration sur le travail manuel.

SANGHA
Dans le bouddhisme, groupe du maître et des disciples. Par extension, ensemble des pratiquants du bouddhisme.

SATORI
S’éveiller à la vérité cosmique.

SHIHO
Certificat de transmission et de succession remis par le maître au cours d’une cérémonie.

SHIKANTAZA
« Seulement s’asseoir ». Se concentrer sur la pratique de za-zen.

SHOBOGENZO
Le trésor de la vraie voie, oeuvre maîtresse de maître Dogen.

SOTO
Dans l’école Soto, za-zen est pratiqué sans but, sans objet et face au mur. Le maître ne donne pas systématiquement de Koans, mais ses réponses aux questions des disciples, utilisant des éléments de la vie quotidienne, deviennent des koans.

SUTRAS
L’enseignement du Bouddha, transcrit par ses disciples. Est devenu en fait l’enseignement des maîtres, inclut tout leur enseignement à partir des paroles du Bouddha.

ZAFU
Coussin remplt de kapok, sur lequel on s’assied pour la pratique de za-zen. Le Bouddha se confectionna un coussin d’herbes sèches. Relever l’assise est nécessaire pour poser les genoux à terre et bien redresser la colonne vertébrale.

ZEN
Tch’an en chinois, Dhyana en sanscrit. Vrai et profond silence. Habituellement traduit par : concentration, méditation sans objet. Retour à l’esprit originel et pur de l’être humain.

daruma-hakuin-ekaku-reed-daruma

Boddhidarma


dogen

Maître Dogen,
fondateur de l’école zen soto.


Kesa

Kesa


Kodo Sawaki en kin-hin

Kodo SAWAKI en kin-hin