Le DOJO de la GRANDE OCCASION


Le dojo zen d’Halluin « Funzo Dojo » « Dojo de la grande occasion » a été bati en 1986, comme le Kesa du moine avec des matériaux de récupération.

La pratique du zen n’est pas toujours aisée et les limites personnelles sont souvent atteintes.
Maître Deshimaru exprimait ces difficultés avec expression qui nous rappelle son dynamisme et son humour: « Zazen, c’est pas du gâteau! »

Le dojo d’Halluin est pourtant ouvert à tous, quel que soit le niveau ou la condition physique. Il met son expérience à la disposition de tous. Nos documents vous aiderons dans votre pratique.

Vous trouverez sur le site dans la rubriques documents et kusen le texte « difficultés et aides à la posture de zazen », résultat de nombreuses années d’observation, qui vous guidera pour débuter votre découverte du zazen.

Bonne visite et à très bientôt sur le site.

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Le dojo zen d’Halluin


Une BREVE HISTOIRE DU ZEN


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Kodo Sawaki

Le Zen Soto est probablement né au creux d’une vallée en Chine, dans un lieu discret et rustique – peut-être une cabane au toit de paille – où l’herbe pousse.

Quelques centaines d’années auparavant, un sage indien avait exposé sa pratique à l’empereur de Chine : « un vide insondable, rien de sacré ». Cette réponse, non comprise, déterminera la vie de Boddhidharma et celle du Chan. Il revient à l’expérience originelle de Bouddha et se retrouve en zazen face au mur, seul, pendant 9 ans, n’attendant rien. Eka a eu bien du mal à le convaincre de l’accepter pour disciple. A Shaolin, il crée le Kung Fu.

C’est dans cette simplicité sans arrêt confirmée que se perpétue le Zen Soto. Il ne repose ni sur une théorie, ni sur différentes techniques d’enseignement mais sur une pratique effective impliquant le corps et l’esprit. Le satori est la pratique shikantaza, simplement s’asseoir, mushotoku : sans but ni esprit de profit. Colonne vertébrale droite, menton rentré, genoux dans le sol, la tête poussant le ciel, il est impossible de tomber dans l’obscurité. A ce moment, brille la lumière silencieuse qui illumine tous les êtres.

Dans le Shobogenzo, Dogen – avec qui le Zen Soto entre au Japon – confirme cette pratique.

Depuis Bouddha jusqu’à nos jours, la transmission de génération en génération est assurée par le Kesa, évoquant le premier vêtement porté par le Bouddha, fait de restes de linceuls ramassés dans un cimetière. Ce vêtement qui incarne la foi, force essentielle dans le Zen, symbole de vie éternelle, est transmis de maître à disciple.

Maître Kodo Sawaki et, à sa suite, Maître Deshimaru, nous ont transmis la fraîcheur de cet enseignement en organisant des sesshin et des camps d’été en divers lieux. Nous perpétuons cette tradition.